IMPORTANT ! Nico News – 23 juillet 2015

distribution

  • 1kg de pommes de terre
  • Blettes
  • 700gr d’échalottes

 

Les années se suivent mais ne se ressemblent pas !

Jeudi 16 juillet 2015, je n’ai livré qu’un demi ­panier par manque de légumes. En effet, cette année j’ai perdu 50% des récoltes théoriques : 2 semis de carottes, 2 implantations de concombres, 1 implantation de courgettes, 2 semis de haricots, 450 choux (plants achetés), 1 semi de navet en plein champ, 2 semis de radis en plein champ et les aubergines et les poivrons (plants achetés) que je n’ai même pas repiqué par manque d’eau.

 

Cette année c’est la sécheresse. Pourtant, j’ai investi 2 000€ dans la réalisation de deux forages et 8 000 € dans l’achat de matériel d’irrigation : une citerne de stockage de 67m3, des rampes pour les tunnels, d’autres petites pour l’extérieur et 2 pompes. Il n’y a plus d’eau, ni dans les forages, ni dans la citerne ni même dans le marais voisins ! Les légumes de plein champ ne germent pas et ceux à l’intérieur des tunnels meurent déshydratés. La date des semis de conservation est arrivée (navets, radis noir, carottes) mais rendu impossible par la sécheresse. La terre est trop dure, les outils de travail du sol n’arrivent pas à la travailler. Même si cela était possible, ils ne germeraient pas !

 

Ne soyons pas si négatif !

 

Les premières implantations, faites en mars/avril, comprenant pomme de terre, topinambours et oignons, nous font l’honneur d’un rendement et d’un calibre record. Le premier semi en plein champ, datant du mois de mai, est réussi. Il y a des endives, des betteraves, des panais et des salsifis. Les poireaux et les courges ne se portent pas trop mal étant données les conditions de repiquage au cours des mois de juin/ juillet. Pour leur permettre de reprendre un peu de vivacité, ils monopolisent toute l’irrigation actuelle (utilisation de l’eau du réseau et arrosée à la cuve).

 

Après trois années de travail et d’observation, je peux dire que le climat picard est de plus en plus variable et difficile à anticiper entre surplus d’eau l’année passée et sècheresse en cours. Je ne dispose pas de moyens financiers nécessaires pour à la fois drainer, irriguer, stocker, protéger du froid et aérer pour refroidir. Je ne peux compenser par le travail manuel, les volumes de productions sont trop importants. Plusieurs solutions sont à l’étude. Je ferai un point mi-­août afin de vous présenter la ou les solutions retenues. Les objectifs sont simples : augmenter le nombre de cultures réussies et diminuer le temps de travail manuel.

 

Nicolas

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